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 Angel Hamilton # The Long Walk of my life beggin

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Angel Hamilton
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Angel Hamilton

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Date d'inscription : 30/07/2014

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MessageSujet: Angel Hamilton # The Long Walk of my life beggin   Angel Hamilton # The Long Walk of my life beggin EmptyMer 30 Juil - 22:44

feat Ashley Benson
Angel Hamilton
The Long Walk of my life beggin here with you.
   
Carte d'identité

   
nom Hamilton. prénom(s) Angel Jade. âge 23 ans. date, lieu de naissance 13/08/1990. origines américaine. statut civil en couple avec cameron o'malley. orientation sexuelle hétérosexuelle. étude ou boulot étudiante en sciences politiques et stagiaire dans le parti de sa mère. caractère douce, droite, loyale, sûre d'elle, amicale, indépendante, passionnée, mélancolique, rancunière, déteste se sentir impuissante. groupe student. avatar ashley benson.»

   
Anecdotes

   
❖ Elle est accro aux SMS. Elle ne peut donc pas se passer de son téléphone portable. Elle aime envoyer des photos d’elle à cameron, qui se trouve être son petit ami et ami d’enfance. Une habitude prise lorsqu’elle a été placée en internat dans un lycée pour filles de bonne famille. C’était leur moyen de rester en contact. Elle lui envoie donc des photos de ce qu’elle mange, ce qu’elle fait, des photos humoristiques pour le faire rire. Même si aujourd’hui, ils vivent ensemble et étudient dans la même ville, elle n’abandonne pas son téléphone pour autant. Une véritable accro. ❖ Elle pratique la danse classique depuis l’âge de cinq ans. Elle est très douée et s’adonne depuis quatre ans à la Street danse, moins conventionnelle et plus expressive à ses yeux. D’abord un art imposé par sa mère, elle s’en est rapidement attachée et ne peut pas imaginer sa vie sans cet art. Elle s’entraine donc au moins deux heures par jour à la danse, de préférence avant d’aller en cours. Pour cela, elle se lève à 6h du matin et occupe la salle de danse de l’université pour s’entrainer. ❖ Elle est initiée à tous les sports de combats, que ce soit: la boxe, le karaté ou l’aïkido. Sports qu’elle a apprit par son père dès sa tendre enfance. Elle suit donc des cours de défense donnés par Justin, son garde du corps, qui très doué lui permet de s’entrainer tous les jours, après les cours. Un moyen d’évacuer sa frustration tout en sachant la canaliser pour la mettre en action dans ses mouvements. Elle n’est pas encore parvenue à prendre le dessus sur le jeune homme. A sa plus grande frustration. La clé de cela : serait une journée sans l’avoir à ses basques, du moins dans une superficie de moins de 3 mètres d’elle. ❖ Elle a longtemps eu pour ambition de s’engager dans l’armée du pays afin de suivre les pas de son père. Un choix d’avenir qui ne semblait nullement plaire à ses parents, qui ont décidé de l’envoyer en pension. Un moyen sans doute de lui faire comprendre que dans la vie, il y avait certaine choses plus importantes que le travail et le désir de défendre les valeurs de sa patrie. Cela a plutôt bien marché, puisqu’auprès des autres demoiselles de son pensionnat, elle est devenue plus féminine et a abandonné l’idée. Elle se destine désormais à une place au sein de la politique. Elle a encore beaucoup de choses à apprendre dans ce domaine, c’est pour cela qu’elle est stagiaire dans l’antenne du parti de sa mère. ❖ Longtemps garçon manqué, elle est désormais très féminine. Elle porte généralement des robes et des talons hauts. Lorsqu’elle est en tenue décontractée, elle tronque ses robes pour des jeans et des ballerines et des hauts très féminins. Elle est loin le petit soldat qu’elle a pu être jusqu’à ses 15 ans. Elle est désormais une femme qui s’assume pleinement et est très fière de ce qu’elle est. ❖ Elle est dépressive. Cela fait trois ans qu’elle suit une thérapie avec un psychologue, mais cela n’a pas encore porté ses fruits. Elle n’arrive pas à se faire à l’idée que son père est mort au cours d’une mission. Lorsqu’elle y pense trop, elle est prise de crises d’angoisses, qui rendent sa respiration difficile et sifflante. Il faut alors la rendre dans ses bras et lui caresser le bas de la nuque, geste qu’utilisait souvent son père pour la calmer lorsqu’elle était triste ou stressée. ❖ Elle se pince les lèvres lorsqu’elle est stressée ou mal à l’aise. Cela rend son visage très mignon.
   


   
Mon Histoire

   
(c) Bloody Storm

« Salut ! Moi c’est Angel ! » S’était exprimée une belle petite blonde à peine âgée de quatre ans. Cette demoiselle à la queue de cheval, accoutrée dans une tenue de joueur de baseball, était Angel. Elle était venue accompagner son père, qui grand fervent du baseball, n’avait pu s’empêcher de convertir sa fille unique à ce sport. Un sport qu’elle appréciait tout autant que son père, étant même la personne qui l’obligeait à la conduire sur un terrain pour échanger quelques balles. Des temps qu’elle adorait passé en sa compagnie, tant ce tendre père était souvent absent. Travail oblige et la jeune petite Angel avait très bien cernée que son père était quelqu’un de très occupé et d’important. Un père qu’elle chérissait malgré ses nombreuses absences, car lorsqu’il était là, il était réellement là. Elle devenait l’objet de toutes ses pensées et elle était sa petite princesse. Une princesse à l’allure de petit prince. Et c’est résolument ce que devait se demander le petit garçon qui se trouvait face à elle. Il semblait avoir le même âge qu’elle et ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait ici en compagnie de son père. Elle s’était donc naturellement dirigée vers lui en prétextant avoir perdu une balle pour aller la récupérer. Une balle qui s’était échouée à ses pieds, venant même la ramasser pour la lui tendre. À cette époque, seuls ses yeux bleus océans et sa queue de cheval, lui donnaient un air féminin tant elle agissait comme un garçon, sans aucun complexe. Elle avait souri au regard intriqué qu’il lui avait tendu et elle avait insisté pour lui rendre de nouveau la main, insistant simplement. « Ravie de te rencontrer. Ça te dirait d’échanger quelques balles avec moi ? » Demande naturelle de sa part, franche et directe. Elle était ce genre de personne, incapable de tenir sa langue et du genre à aller droit au but. Elle vint sourire, voyant le jeune homme lui sourire à son tour, lui serrant la main. « Cameron. Je serai ravi d’échanger quelques balles, mais pas de quartier. » Cameron, un joli prénom pour un jeune homme au traits hispaniques. Il avait une bouille qu’il lui plaisait, un regard franc et pétillant également. « Bien entendu ! Je ne t’en demande pas tant. Je ne compte pas te faire de cadeau. » Un fin rire, un clin d’œil amical et le tout étaient joués. Qui aurait pu penser que ces quelques mots, cette rencontre simple, marquerait son histoire à tout jamais. Elle venait de rencontrer, son premier ami d’enfance et rien ne semblait les empêcher de le devenir, au point de ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre.  

❖❖❖
(c) Bloody Storm

« Tiens ! Tu devrais mettre un pansement sur ta plaie. Sinon tu risques qu’elle te laisse une cicatrice. C’est dommage pour un beau visage. » C’est résolument les premiers mots que la jeune femme, du haut de ses 14 ans, était venue prononcer au protégé de son père. Un protégé dont son père n’avait de cesse de lui vanter ses mérites. Une jeune recrue qui avait un talent particulier pour les sports de combat et qui avait su acquérir l’attention et la protection de son père. Un jeune homme dont l’expression était neutre aux premiers abords. Elle semblait néanmoins percevoir une sensation étrange face à lui. Comme s’il se cherchait lui-même. Il avait ce regard d’un homme quelque peu perdu. Elle était donc venue lui tendre un pansement, qu’elle avait toujours. Elle était tellement habituée à se blesser dans ses péripéties de garçon manqué et de sportive, qu’elle en avait toujours sur elle. Ce dernier avait obligeamment accepté son pansement en murmurant. « Merci. » Elle était venue lui sourire simplement en haussant les épaules avant d’ajouter. « C’est beau de vouloir protéger ta patrie, mais commence déjà par prendre soin de toi-même. Qui voudrait donner les commandes à quelqu’un qui ne se soigne pas ! » Elle avait ajouté cela dans une moue plus boudeuse. Son regard se faisait franc et cassant, sans doute. Elle pouvait entendre son père rire à ses côtés, faisant rire le jeune homme par la même occasion. Ils se moquaient d’elle, mais elle s’en moquait. Elle avait au moins fait passer le message. Le nom du protégé : Park Sung Jae. Un jeune homme qui devint rapidement un proche de sa famille, un homme qu’elle considéra comme son frère. Un frère auprès duquel elle garda contacte même lorsqu’il quitta l’école militaire, échangeant avec lui des mails. Un homme qu’elle n’a pas revu depuis sept ans, qu’elle pensait avoir perdu à jamais. Qui pourrait penser que ce dernier serait résolument la seule personne à qui elle peut exprimer son mal-être présent ? Elle ne laurait jamais cru et portant. Elle est heureuse qu’il ait repris contact avec elle, car tous deux avaient quelque chose en commun : une affection profonde et sincère avec son père, un homme tombé au combat. Un homme dont il est difficile d’accepter la mort tant il était exceptionnel et leur a tant apporté. Un homme dont l’absence est plus que dépaysante, causant un trou béant dans leur cœur, en laissant un arrière-goût d’impuissance et de détresse.

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(c) Bloody Storm

« Non, mais ils sont sérieux !? »  Une question posée avec véhémence et colère. Oui, ils étaient sérieux et pas qu’un peu. Elle avait seulement hoché la tête faiblement en signe de réponse, l’esprit encore un peu perdu. Elle n’aimait pas cette idée. Elle n’avait aucune envie de quitter cette ville pour partir à l’autre bout du pays. Pourtant, ses parents en avaient décidé autrement. Ils jugeaient ce lycée plus à même de lui apporter l’éducation qu’elle méritait. Elle s’était efforcée d’aller à l’encontre de cette décision. En vain, sa mère était intransigeante à ce propos. Elle devait se résoudre à cette idée. Cameron semblait tout aussi désemparé qu’elle pouvait l’être. C’était difficile de se dire qu’ils allaient devoir se séparer. Il était son meilleur ami et tous deux faisaient la paire d’un duo inséparable sur tous les points, sauf l’amour. Ils étaient encore bien jeunes et puis Angel n’avait rien d’une ville. Elle l’avait bien vu embrasser d’autres filles. Au début, ça l’avait fait étrange. Elle comprenait qu’il devenait un homme. Lui, demeurait un garçon manqué, passant ses journées à danser ou à faire du sport. L’amour, toutes ces choses d’adultes étaient encore loin de l’atteindre. À moins que ce malaise qu’elle ressentait lorsqu’il était auprès de ses petites amies fût dû à ce sentiment ? Elle était loin d’en douter. « On s’enverra des SMS et on aura qu’à se parler deux fois par semaine, hein !? Y’n’a pas de quoi faire un fromage, non ? »  Elle tentait de relativiser, mais c’était dur. Elle lui souriait, se convainquant elle-même de ses paroles. Elle ne voulait pas perdre son meilleur ami. Il était comme un frère, c’était déjà assez dépaysant, notamment depuis que Sung Jae avait quitté l’école militaire pour s’enrouler dans l’armée effective. Ses yeux larmoyants ne pouvaient masquer son angoisse à ce sujet et Cameron le sentit. Il vint donc l’enlacer tendrement en caressant son dos, dans un geste amical et fraternel. « Oui, faisons ça… » Au final, il était tout aussi désemparé qu’elle pouvait l’être et cela la rassurait. Elle avait besoin qu’il lui promette qu’ils ne couperaient pas les ponts. Ce qu’il venait de faire en prononçant ses mots.

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(c) Bloody Storm


« Hé ! Beau gosse ! Comment ça va ? » La phrase coutumière depuis près d’un an et demi. Un an et demi qu’elle était venue à New York pour étudier dans ce lycée prestigieux pour demoiselle de bonne famille. Elle avait mis beaucoup de temps à s’habituer à ces demoiselles, à leur façon de vivre et de faire. Cela été résolument un dépaysement total pour le garçon manqué qu’elle avait pu être. Elle savait qu’elle avait changé. En bien ? Peut-être. Elle ne pouvait le certifier. Elle ne savait pas si c’était mal d’être devenue une fille, une vraie, qui prend soin d’elle, de ses cheveux, de son maquillage, de sa manucure, sans parler de ses tenues. Un changement radical dans son style, mais qui allait toujours en totale adéquation avec son caractère. Elle devenait une femme même si elle était loin de s’en rendre compte. Cameron vint sourire à sa remarque, riant de bon cœur alors qu’elle faisait semblant de le sonder de son regard sérieux, l’air de dire : « Allez avoue ! Quelle bêtise as-tu faite depuis la dernière fois ? » Parler avec Cameron était résolument son oasis. Elle obligeait toujours ses campagnes de chambre à quitter cette dernière pour être en paix. Une façon de conserver cette intimité qu’ils avaient toujours eue. Ils pouvaient parler des heures en parlant pour ne rien dire, juste pour se moquer ou faire rire l’autre. C’était leur moyen à eux de ne pas perdre le contact même si les centaines de SMS journaliers ne pouvaient que révéler qu’ils étaient particulièrement accros l’un à l’autre. « Ça va, petite princesse ! Et toi ? Toujours à l’aise dans cette école de bourge !? » Une remarque acerbe et taquine, qui la fit avoir une expression faussement outrée. « Non, mais je te permets pas beau gosse. T’as beau être séduisant et faire craquer toutes mes bourges. Il va falloir te faire pardonner cet affront ? » Elle le fixa de son regard perçant, riant même si elle conservait une expression sérieuse.  « Ah oui et comment ? » Elle fit mine de réfléchir et vint rire, ajoutant simplement. « Je te laisse y réfléchir, tu as jusqu’à la semaine prochaine. Tu as intérêt que ce soit un beau cadeau. » Message codé. Un message qui informait son meilleur ami que la semaine prochaine, elle serait de retour à San Diego. Elle avait fini ses examens et revenait toujours rapidement après eux. Un message qu’il comprit immédiatement. Son regard et son sourire s’illuminant, montrant qu’il se trouvait particulièrement heureux à cette idée. « Eh bien, je vais devoir me montrer à la hauteur oui. » Ils vinrent rire, laissant leurs doux rires s’échangeaient, se mélanger avec douceur et bonheur. En deux ans, rien n’avait changé. Si ce n’est ses sentiments pour lui. Elle en était amoureuse. La séparation lui avait permis de se rendre compte de cela. Un sentiment qui ne semblait nullement être partagé. Ce dernier sortant avec d’autres demoiselles. Elle se contentait donc de cette place. Bien heureuse de la conserver.

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(c) Bloody Storm


« Pourquoi moi ? Tu ne ferais pas mieux d’y inviter ta petite amie ? » C’était sorti tout seul, sans même qu’elle puisse le contrôler. Elle avait naturellement ri après sa question, le fixant de son regard rieur, bien qu’un peu décontenancée. Cela faisait quelques jours qu’elle était revenue en ville comme prévu. Comme à leur habitude, les deux meilleurs amis ne s’étaient pas quittés d’une semelle, ayant passé toutes les journées et les nuits ensemble, à rire et se lancer des vannes. Ils avaient parlé de leur vie et ils avaient fait les cons, en ville à errer comme ils avaient toujours eu l’habitude de le faire. Une escapade que sa petite amie avait critiquée violemment et qui l’avait obligé à assister à une scène de ménage. La première à laquelle elle assistait. Elle s’était particulièrement sentie mal à l’aise et là, Cameron, l’invitait à aller au mariage de sa cousine avec lui. Cela ne voulait absolument rien dire de particulier. Elle en avait parfaitement conscience, c’est pour cela qu’elle riait ainsi. Mais, il est vrai que sa petite amie pouvait relativement mal le prendre. Elle venait de lui faire une scène, quoi. Elle avait donc observé son meilleur ami, l’air assez intrigué et surpris. Elle avait envie de rire. Un rire nerveux tant le regard de Cameron semblait transpercer son être. Elle était de plus en plus sensible aux charmes du beau brun. Il devenait un homme très sexy et séduisant. Elle avait beau s’efforcer de le voir comme son meilleur ami, ses sentiments la retenaient souvent prisonnière d’elle-même. « Bah pourquoi pas !? Après tout, avec toi, je pourrai toujours m’en souvenir comme d’une belle journée. Alors que ce n’est même pas, dis que je serai encore avec Brittany dans deux mois. » Il avait dit cela avec une telle désinvolture, qu’elle était restée surprise deux secondes. Il n’avait pas tort sur le coup. Il n’avait pas l’air amoureux de sa petite amie ou du moins, ne semblait plus l’être. Elle avait toujours eu du mal à cerner Cameron à ce sujet. Ils en parlaient pour ainsi dire, jamais, si ce n’est pour en rire. Une façon pour eux de faire tomber la tension. « Vu sous cet angle… » Elle vint rire de façon plus neutre, souriant simplement. « OK. Je serai ravie d’assister au mariage de Lorena. Faudra juste que je fasse en sorte de ne pas être plus belle que la mariée. » Elle avait fait un clin d’œil, riant de bon cœur en venant lui taper l’épaule. Elle plaisantait bien entendu, il n’y avait aucune vanité dans ses mots. Qui aurait pu penser que cette soirée allait tant marquer leur histoire et notamment leur amitié ? Sans doute pas la jeune femme qui voyait en ce mariage, qu’une occasion de plus de passer du bon temps avec son meilleur ami.

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(c) Bloody Storm


Le jour du mariage était arrivé. Comme promis, elle s’était revêtue de la plus belle robe qu’elle avait spécialement achetée pour ce mariage. Elle avait fait la promesse à Cameron de se faire jolie pour être la meilleure cavalière qu’il pouvait avoir. Enfin bien loin du petit garçon manqué que la famille de son meilleur ami conservait d’elle. Elle s’était donc présentée seule au mariage de son meilleur ami, ce dernier étant occupé par ses obligations familiales. Ils s’étaient convenus de se retrouver dans le hall de la villa de sa cousine. Son entrée avait eu son petit effet. Bon nombre des membres de la famille s’étaient demandé si c’était bien elle. Elle avait naturellement ri à leurs petites piques, avouant qu’elle avait beaucoup changé même si la petite fille qu’elle était, garçon manqué jusqu’au bout des ongles était encore bien présente. Elle avait donc ri de bon cœur, remarquant le regard résolument pénétrant de Cameron sur elle. Un regard qui la gênait. Elle n’était pas habituée à ce qu’il la regarde ainsi. « Tu es magnifique, Angie. » Petit surnom que seul Cameron utilisait sans craindre un regard noir, mais qui se trouvait particulièrement sensuel et brulant à son oreille. Elle avait eu la sensation qu’il avait soufflé cela. Une idée qu’elle avait immédiatement supprimée de son esprit en venant répondre avec désinvolture. « Merci. Tu n’es pas trop mal dans ton genre, beau gosse ! »  Elle vint rire, lui frappant gentiment l’épaule même si ce compliment avait animé un feu au sein de ses pommettes. Elle était de plus en plus sensible à Cameron, ses sentiments l’aveuglant parfois. Il était magnifique, aujourd’hui, si élégant dans ce costume qui lui sillait comme un gant. Le mariage qui s’annonçait se passa sans problème et le bal vint rapidement prendre place au sein de la villa. La soirée commençait doucement et elle était sagement assise à une table en train de plaisanter avec Cameron, même si elle admirait la scène où dansait la mariée avec son père. Elle aussi, espérait un jour, offrir ce bonheur à son père. Au sein de sa prestigieuse école, elle avait appris beaucoup de choses : parfois inintéressante, mais aussi très intéressante. Elle avait grandi, tout comme Cameron. Ils n’étaient plus des enfants. Elle en prenait conscience, ce soir. Perdue dans ses pensées, elle sentit la main de Cameron capturer sa main pour l’inviter à le suivre. Ils se retrouvèrent sur la piste de danse en moins de deux. Elle était ravie, bien qu’embarrassée. Elle n’était pas habituée à danser avec Cameron et surtout pas un slow. La proximité entre leurs deux êtres lui coupait le souffle. Le regard qu’il lui tendait n’avait plus la même lueur et sa main au creux de sa hanche, la maintenait contre lui. Un contact résolument plaisant, mais envoutant. Elle sentait son cœur battre dans sa poitrine même si elle se concentrait sur les pas de son ami pour tenter d’oublier quelque chose. Sa main dans la sienne, ils dansèrent naturellement l’un contre l’autre avec élégance et légèreté. Elle se sentait bien dans ses bras. Un peu trop, sans doute. À la fin de la danse. Elle vint rire doucement, le regard brillant en lui murmurant. « Eh bien, tu m’avais caché tes talents de danseur, petit cachotier. » Une taquinerie qui lui permettait de s’éloigner de l’attraction qu’il avait sur elle. Ce qui était d’autant plus difficile face au regard qu’il lui tendait. Elle rougissait, sentant sa chair devenir brulante. Elle pouvait sentir la paume de Cameron glisser sur son bras nu, venant se nicher contre sa nuque. Sans un mot, il était venu lui voler un baiser. Son premier baiser. Un simple contact doux et chaud, envoutant et pénétrant. Un baiser qui dura quelques secondes avant qu’il ne vienne de nouveau lui voler un baiser, plus passionné, moins timide. Il n’y avait pas besoin de mots. La situation et ses gestes valaient plus que des mots. Il lui avouait qu’il l’aimait et qu’elle était celle qu’il voulait devant tous les gens de sa famille. Ce n’était pas un hasard. Elle savourait donc son bonheur. Elle avait confiance en Cameron et ne pouvait qu’être enchantée. Son cœur battant tel un fou dans sa poitrine avant qu’il ne vienne se retirer son visage. Tous deux se pincèrent les lèvres, le regard brillant et timide. Il lui souriait, de ce sourire qui la faisait tant fondre depuis qu’ils étaient gamins. Un sourire qui lui arraché un sourire et un rire, qui fut accompagné par le sien. Ils avaient le souffle coupé et les mots ne parvenaient pas à s’extirper. Seuls leurs regards s’avouaient ce message qui ne pouvait pas franchir leurs lèvres.

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(c) Bloody Storm


Elle pleurait. C’était sans doute la première fois qu’elle pleurait dans sa vie. Sans doute que lorsqu'elle était encore un bébé, elle avait dû l’avoir fait, mais depuis son enfance, elle n’avait jamais versé une larme. Pourtant, aujourd’hui, elle ne parvenait pas à les contenir. Elles perlaient d’elles-mêmes sur ses joues, plus nombreuses alors que son esprit prenait conscience de la terrible nouvelle qu’on venait de lui annoncer. Elle venait tout juste de fêter son dix-huitième anniversaire lorsque la nouvelle était tombée. Une nouvelle qui brisait son cœur, sa vie. Elle venait de perdre l’homme de sa vie : son père. Un homme pour qui elle avait tant de respect, d’amour et de dévotion. Un père qui l’avait chéri de la façon la plus aimante et douce qu’il soit. Un père qui l’avait toujours soutenu dans ses choix même s’il avait dû se plier à certaines pensées de son épouse. Un homme qui lui avait appris les vraies valeurs de la vie. Assise sur le canapé de la maison, recroquevillée sur elle-même, elle laissait ses larmes perles sur ses joues. Cameron était en chemin, résolument ébranlé également par la nouvelle qu’elle lui avait communiqué. « SOS. Ils sont venus. Ceux qu’on avait tant redoutés sont là. J’ai besoin de toi. » Un message codé qui n’en était pas un. Cette pensée l’étourdissait, la faisait paniquée. Elle qui était demeurée en pleurs, en silence. Sa respiration s’emballait, devenait plus sifflante. Elle faisait une crise d’angoisse. Elle la sentait arrivée, mais ne pouvait rien faire pour l’éviter. Elle souffrait trop, son cœur souffrait trop. Elle sentit les bras de Cameron l’attirer contre elle, sa poitrine pour l’enserrer dans ses bras. Sa présence la rassurait, lui faisait du bien, un tant soit peu en dépit de la douleur cuisante qu’elle ressentait. Elle vint se blottir contre lui, fortement, laissant son visage se perdre au creux de sa poitrine, plus humide que jamais. Elle avait besoin de pleurer. Pour la première fois, sans pouvoir l’expliquer, elle ressentait ce besoin. Elle venait de perdre la pierre fondatrice de son édifice et elle se sentait abandonnée, plus seule que jamais. Plus rien ne pourrait être comme avant. Il était parti et ne reviendrait plus jamais. Il n’y avait rien de pire au monde que de ne pas pouvoir faire ses adieux à un être aimé. Une chance qui lui avait échappé à tout jamais.

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(c) Bloody Storm


Les apparences. Il lui était cruellement pénible de rester calme et impassible. Elle se trouvait là, entourée par des centaines de personnes qui étaient venues faire un adieu à son père. Des personnes aux visages parfois familiers ou inconnus. Des personnes qui n’avaient de cesse de s’apitoyer sur le pauvre sort de son père. Des personnes qui n’avaient de cesse de lui présenter leurs condoléances. Elle avait du mal à rester impassible face à ça. Les yeux larmoyants, la gorge sèche. Elle se mordait les lèvres pour contenir son émoi, sa tristesse. Elle voulait se montrer digne devant le cercueil de son père, mais elle n’y parvenait pas. Elle était venue essuyer quelques larmes, qui avaient perlé sur sa joue sans crier garde. Au côté de sa mère, elle faisait de son mieux pour faire bonne figure, mais c’était si dur. Elle pleurait face au discours que prononçait son grand-père au sujet de son père. Elle savait qu’elle allait devoir à son tour, en faire de même. Sa mère en digne oratrice semblait gérer ses émotions même si elle avait les larmes aux yeux. Ce fut rapidement son tour et ce fut plus fort qu’elle. Elle avait beau se concentrer sur le discours qu’elle avait préparé. Ces mots avaient du mal à sortir. Elle avait si mal. Sa respiration se faisant presque sifflante. Elle inspira fortement en venant écourter son discours. Elle n’avait pas la force de prononcer tout ce qu’elle avait préparé. Elle vint s’éclipser de la scène en sortant de la pièce. Elle ne parvenait plus à se contrôler. Isolée dans une pièce annexe. Elle laissa ses larmes rouler sur ses joues sans chercher à les contenir. Elle se pensait seule, mais elle sentit une présence à ses côtés. Un jeune homme plus âgé qu’elle, typé asiatique semblait s’être également replié dans cette salle. « Tenez, mademoiselle ! Vous pourrez essuyer vos larmes si vous le souhaitait » Il lui tendait un mouchoir. Son expression se faisait neutre, mais elle pouvait sentir dans son regard, une certaine compassion. Un trait typiquement asiatique sans doute. « Merci… » Elle vint recueillir le mouchoir en coton entre ses doigts pour tenter d’essuyer ses larmes et reprendre contenance.  Elle inspirait profondément et se pinçait les lèvres pour tenter d’être présentable devant ce parfait inconnu. Connaissait-il son père ? Sa curiosité vint lui faire demander. « Vous connaissiez mon père ? » Sa voix était brisée alors qu’elle le regardait, le regard brillant. « De nom, seulement. Je… Je m’appelle Justin, Lee Justin. Je fais partie de la garde rapprochée des gardes du corps de votre mère. Je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer votre père. Je suis vraiment navrée. » Ainsi, il travaillait pour sa mère. Elle vint hocher la tête en signe de reconnaissance, les lèvres pincées. Elle donnait une image peut présentable d’elle pour une première rencontre. Sans doute lui pardonnerait-il, étant donné les circonstances. « Ravie de vous rencontrer Justin. Je m’appelle Angel. Je suis plus souriante d’habitude. » Elle vint rire, un rire nerveux, un moyen comme un autre pour détendre l’atmosphère. Malgré cet effort, elle ne pouvait s’empêcher de pleurer. « Ne vous sentez pas gênée de pleurer. C’est une dure épreuve que vous rencontrez. Si vous voulez, je peux vous laisser seule. » Une attention aimable de sa part qu’elle vint décliner en hochant la tête. Elle avait besoin de parler et oublier. Oublier l’idée que dans la salle à côté, se trouvait son père, enfermé dans un cercueil, car il avait été blessé. On lui avait tiré dessus. Une balle en plein cœur. « Alors, comme ça, vous êtes garde du corps de ma mère ? C’est la première fois que je vous rencontre. Vous venez de débuter ? » Il vint hocher la tête faiblement, avec cet air toujours neutre, mais timide, un peu incertain. « En effet, j’ai pris mes fonctions que depuis quelques jours. » Parler avec lui n’était pas aisé, du moins pour cette dure journée qu’elle vivait, mais il répondit obligeamment à ses questions, parfois pertinentes ou non. Il semblait être quelqu’un de bien, du moins aux premiers abords. Elle n’était nullement en mesure de le sonder, le cœur bien trop lourd pour le faire.

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(c) Bloody Storm


Cela faisait trois ans que le décès de son père avait bouleversé sa vie. Même si elle s’efforçait de surmonter cette épreuve. Ce n’était pas facile. Elle avait souvent des crises d’angoisse. Elle était plus irascible et lunatique qu’auparavant. Elle avait conscience que ce n’était pas facile pour Cameron, de la supporter tous les jours. Pourtant, il avait accepté de la suivre sur cette île. Il ne voulait pas s’éloigner d’elle et il s’amusait souvent à lui dire qu’il l’avait connu bien plus casse-pied par le passé. Elle en était résolument heureuse. C’était rassurant de l’avoir à ses côtés. De pouvoir compter sur lui et se blottir dans ses bras lorsqu’elle en ressentait le besoin. Elle pouvait vivre enfin avec lui, mais la situation n’était pas si simple. Si elle était ici, dans cette ville, c’était pour une raison précise. Une lettre de menace, très sérieuse d’après le service des gardes du corps de sa mère. Une lettre qui mettait en péril sa sécurité. Ce qui justifiait qu’on l’envoie l’autre bout du pays, dans une petite île où personne ne penserait qu’elle est. Pour sa sécurité, on lui avait attribué, Justin, le meilleur élément du service. Elle n’avait rien contre ce choix. Elle appréciait même le jeune homme, mais être suivie 24h/24 par ce dernier, qu’il vive même au sein de l’appartement qu’elle partageait avec Cameron, c’était assez dépaysant, étouffant même. C’est cette situation qu’elle vit depuis désormais 3 mois. Elle a de plus en plus de mal à le supporter et elle devient particulièrement désagréable lorsqu’elle se sent acculée. Elle déteste ce sentiment et parfois l’attitude protectrice de Justin. Elle ne sait pas pourquoi, mais ça la met mal à l’aise et cela a tendance à rendre jaloux Cameron. Parfaite situation pour une dépressive, qu’elle est malheureusement depuis 3 ans.
   


   
Derrière l'écran

   
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